Millenials – Les types de contenus qui marchent

Millenials – Les types de contenus qui marchent
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L’IMAGIMATION

Imagimation : contraction du mot image et du mot animation.

Dans la catégorie imagimation on retrouve les Gifs. Gif est l’acronyme de Graphics Interchange Format (littéralement « format d’échange d’images »). Il s’agit d’un format d’image numérique, à mi-chemin entre une image fixe et une courte vidéo.

Inventé en 1987, ce format permet de stocker plusieurs images dans un fichier, à partir duquel on peut créer des brèves animations repassées en boucle.

Les Gifs sont très populaires sur Internet. Ils sont utilisés pour isoler une séquence culte de film ou de série, ou pour illustrer de manière caricaturale des réactions courantes.

En effet, ils suscitent une émotion ou une réaction sur l’internaute et sont un bon compromis entre l’image ennuyante et la vidéo trop longue.

Exemple : Les Gifs les plus populaires de 2018 :

http://www.purebreak.com/news/les-gifs-les-plus-populaires-de-2018-sont/166126

 

LE CINEMAGRAPHE

 

Le cinémagraphe est lui aussi une catégorie de l’imagimation. Le cinémagraphe, par rapport au Gif, est bien plus fin et travaillé. Cette technique consiste à créer une image animée en ne gardant qu’une petite partie en mouvement : à première vue, on pourrait croire à une photo tant l’ensemble est immobile ; ce ne sont que des petits détails animés qui créent l’intérêt et la poésie de cette illustration.

Le cinémagraphe plaît aux marketeurs pour plusieurs raisons :

  • Le fait qu’une partie seulement soit animée permet de focaliser l’attention de la personne qui le regarde sur un message particulier et ainsi optimiser la rétention de l’information.
  • Le format gif permet de proposer du contenu animé intéressant avec un poids moins important qu’une vidéo.
  • En tant que « vignette animée », il peut être une porte vers du contenu plus profond, comme une vidéo.
    Le gif permettra de ne pas alourdir un email ou une page web et ainsi avoir de meilleurs résultats sur le taux d’ouverture ou le temps de chargement de la page.
    Le taux de clics sera lui aussi amélioré grâce à l’animation du gif qui attire l’œil.
  • Le cinémagraphe permet de faire du contenu original pour améliorer son storytelling. Là encore, vous pouvez atteindre votre cible plus simplement grâce à leur attention qui se focalise sur un seul élément.

Exemple : 40 cinemagraphes pour l’inspiration

https://www.olybop.fr/40-cinemagraph-inspiration/

LA VIDEO

La vidéo a le vent en poupe. Plus de 22 milliards de vidéos sont visionnées chaque jour, sur Snapchat, Facebook et Google. Selon Cisco, en 2021, la vidéo représentera 82% du trafic Internet mondial. Cette appétence, portée par le smartphone, la mobilité et les réseaux sociaux va encore se renforcer, faisant de la vidéo un levier incontournable du marketing de contenu…

Les plateformes et la collecte de données

Une enquête menée par le site Quartz s’est intéressée aux données collectées par les principales plateformes de contenus vidéos et surtout à l’usage qu’elles en font.

C’est désormais une évidence, les données personnelles des utilisateurs d’internet constituent bel et bien une véritable mine d’or pour toutes les plateformes qui hébergent et distribuent les photos, les vidéos et les articles qui circulent dans leurs tuyaux.

Ce que l’on sait moins, c’est l’usage réel qui est fait de toutes ces données, notamment pour apprendre de nos habitudes, de nos goûts et de nos préférences, pour nous proposer de nouveaux services, de nouveaux produits ou de nouvelles expériences, via la publicité.

Et à ce petit jeu très lucratif, si Facebook, Amazon, etc. se débrouillent plutôt pas trop mal, et c’est le moins que l’on puisse dire, la vraie star toute catégorie c’est bien sûr la plateforme de vidéo à la demande Netflix. Elle est passée maître dans l’art d’analyser toutes nos habitudes, le nombre de fois où l’on fait pause, les vignettes de présentation qui sont le plus à même de nous faire cliquer, voire même, de déduire grâce à ses algorithmes quels fins, heureuses ou malheureuses, sanguinolentes ou sous forme d’« Happy Ending » , les utilisateurs sont le plus susceptibles d’apprécier.

11 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour Netflix et pourtant…

Et pourtant, Netflix n’est pas la plateforme qui collecte et utilise le plus les données de ses utilisateurs. Il faut aller voir un peu loin, enfin surtout disons un peu plus bas, là où pas moins de 125 millions de personnes consomment chaque jour les centaines de milliers de vidéos proposées par le groupe MindGeek. Comme son nom ne l’indique pas, cette plateforme dirige le réseau de vidéos pornographiques PornHub.

En guise d’exemple, en 2017, ce sont plus de 97 milliards de dollars qui ont ainsi été engrangé par Pornhub et son réseau de sites divers et plus ou moins variés. Cela représente un volume de données plus important que l’ensemble des 50 millions de livres de la grande bibliothèque de New-York. Un trafic qui dépasse désormais en volume celui de Facebook et d’Amazon.

Mais, qu’en est-t-il de toutes les données ainsi collectées ?

L’industrie du X a toujours eu un coup d’avance dans l’usage des nouvelles technologies. En fait, ce secteur a toujours fait preuve d’une remarquable agilité pour transformer en monnaies sonnantes et trébuchantes nos fantasmes visuels plus ou moins avouables.

Les chercheurs de l’université de New-York, qui ont analysés les données collectées par MindGeek, nous informent que la plate-forme dispose aujourd’hui d’algorithmes qui explorent un spectre de nos comportements bien plus large que celui de Netflix ou Spotify, notamment grâce à l’usage des big data et de l’intelligence artificielle.

L’objectif étant évidemment de continuer à engranger un maximum de bénéfices dans un univers où, rappelons-le, l’énorme majorité des utilisateurs ne paie jamais un centime pour les contenus qu’ils consomment.

Que mesure ce fameux algorithme ?

Tout, littéralement tout, le moindre clic, la moindre action, chacune de nos décisions et de nos choix : de catégories par exemple, le temps passé sur chaque vidéo (en moyenne 10 minutes, rarement plus de 20), des milliers de scripts analysent en permanence et en continu les moments ou les spectateurs décrochent, les avances rapides et même jusqu’aux mouvements et aux vêtements portés, ou pas, par les acteurs dans les moments le plus importants.

Les vidéos sont ainsi découpées en segments de plus en plus précis, au point que les producteurs de contenus premium, ceux pour lesquels les utilisateurs dégainent donc leur carte bancaire, se basent désormais sur ceux-ci pour initier, prolonger ou même parfois tout simplement arrêter des tournages en cours.

C’est donc une forme d’optimisation poussée à l’extrême de la loi de l’offre et de la demande. Et si on se projette un tout petit peu dans un avenir qui n’est déjà plus de la science-fiction, en partant du même principe évoqué plus haut et qui veut que la pornographie a toujours un coup d’avance sur l’usage des nouvelles technologies, imaginez le potentiel d’applications et surtout d’exploitation des données qui sont désormais collectées  dans les dispositifs de réalité virtuelle, qui vous immergent désormais corps et âmes dans des scénarios de plus en plus réalistes, à 3 voire à 4 dimensions, et plus si affinités.

YOUTUBE, LA MEILLEURE PLATEFORME

YouTube compte plus d’un milliard d’utilisateurs, soit près d’un tiers des internautes du monde entier. Chaque jour, ces internautes regardent des centaines de millions d’heures de vidéos sur YouTube, générant plusieurs milliards de vues.

Les chiffres de (2017) parlent d’eux-mêmes :

Youtube est le deuxième plus grand moteur de recherche au monde.
YouTube a 1 milliard d’utilisateurs actifs par mois.
4 millions de vidéos YouTube sont vues par jour
6 milliards d’heures de vidéos sont regardées sur YouTube chaque mois
85% des marketeurs publient des vidéos sur YouTube (11% sur facebook)
76% des marketeurs prévoient d’accroître leur utilisation de YouTube
28% des marketeurs prévoient augmenter leur utilisation des annonces Youtube.
50% des cadres regardent des vidéos liées aux entreprises et au travail sur YouTube
74% des acheteurs B2B utilisent Youtube dans le cadre de leur stratégie de contenu.
51% des acheteurs B2B classent Youtube comme la plate-forme de médias sociaux la plus efficace pour leur entreprise
53% des marketeurs B2C disent que Youtube est leur plate-forme sociale la plus efficace.
77% des entreprises B2C déclarent utiliser Youtube
98 des top 100 annonceurs d’AdAge ont lancé des campagnes sur YouTube
YouTube est 11,3x plus grand que Facebook en termes d’heures affichées, à la fois sur le Web et dans l’application.
La durée moyenne des vidéos YouTube les plus visionnées est comprise entre 31 et 120 secondes
50% des utilisateurs regardent des vidéos sur YouTube au moins une fois par semaine
YouTube atteint 95% des adultes en ligne de plus de 35 ans dans un mois
YouTube dans sa globalité (et même la plate-forme YouTube sur mobile à elle seule) touche plus de personnes âgées de 18 à 34 ans et de 18 à 49 ans que n’importe quelle chaîne de télévision aux États-Unis.
Plus de la moitié des vues YouTube provient d’appareils mobiles.
Des versions localisées de YouTube sont disponibles dans plus de 88 pays.
Le site de YouTube est traduit dans 76 langues (représentant 95 % des internautes).
86% des collèges et des universités ont une présence sur YouTube
72 heures de vidéo sont téléchargées sur YouTube chaque minute
16% des vidéos YouTube sont intégrées, liées, partagées le mardi entre 11h et 13h.
Le nombre de chaînes qui génèrent des revenus se chiffrant en centaines de milliers de dollars chaque année sur YouTube a augmenté de 50 % en un an.
Depuis mars 2015, les créateurs qui tournent dans les studios YouTube Space ont produit plus de 10 000 vidéos, qui ont enregistré plus d’un milliard de vues et plus de 70 millions d’heures de visionnage.
Au mois de juillet 2016, YouTube avait reversé deux milliards de dollars aux titulaires de droits ayant choisi de monétiser leurs vidéos revendiquées depuis le lancement de Content ID en 2007.
Depuis juillet 2015, plus de 8 000 partenaires (parmi lesquels de nombreux grands groupes audiovisuels, studios de cinéma et maisons de disques) ont revendiqué plus de 400 millions de vidéos via Content ID. Grâce à cet outil, ils peuvent contrôler leurs contenus sur YouTube et générer des revenus avec les vidéos présentant des éléments protégés par des droits d’auteur.
La base de données Content ID comporte plus de 50 millions de fichiers de référence actifs, ce qui en fait l’une des plus complètes au monde. YouTube a même reçu un PrimeTime Emmy Award grâce à elle.
Si YouTube était un pays, il serait le 3ème plus peuplé dans le monde derrière la Chine et l’Inde.
80% des vues de YouTube proviennent hors des États-Unis
En moyenne, un utilisateur passe 40 minutes sur YouTube sur son appareil mobile par jour
300 heures de vidéos sont téléchargées chaque minute sur YouTube
40% des vues YouTube provient de périphériques mobiles
La durée moyenne de visualisation mobile dure plus de 40 minutes.
Il y a en moyenne 1 milliard de vues de vidéo sur mobile par jour
9 % des petites entreprises aux États-Unis utilisent YouTube
Les recherches de vidéos « comment faire » sur YouTube augmentent de 70% d’une année sur l’autre
68% des utilisateurs de YouTube ont regardé Youtube pour s’aider à prendre une décision d’achat.
Parmi les téléspectateurs qui regardent Youtube sur leur téléviseur, 48% des mamans regardent avec leurs enfants.
3 adultes sur 4 disent regarder Youtube à la maison sur leurs appareils mobiles.
4 milleniaux sur 10 disent qu’ils font confiance aux vidéos Youtube en relation avec les causes de leurs intérêts.
Depuis 2013, l’audience du contenu télé sur Youtube est en hausse de 230%
De 2015 à 2016, le temps consacré à Youtube a plus que doublé chez les adultes de 18 ans et plus
De 2015 à 2016, le temps consacré à Youtube a augmenté de 40% chez les adultes de 35 ans et plus
De 2015 à 2016, le temps consacré à Youtube a augmenté de 80% chez les adultes de 55 ans et plus
86% du contenu blog provient des créateurs de Youtube.
6% des personnes qui utilisent youtube lors de l’achat d’une voiture, sont influencés par elle plus que la télévision, les journaux ou les magazines.

https://valerialandivar.ca/statistiques-youtube-ne-pouvez-ignorer-2017/

Exemple : Blendtec et son « Will it blend »

La marque américaine Blendtec vend un produit unique, un mixeur. Mais quel mixeur ! Après de multiples perfectionnements de son mixeur et le succès des smoothies, les mixeurs Blendtec sont devenus des incontournables tant des consommateurs que des professionnels. Fondée par un inventeur/ingénieur Tom Dickson et toujours dirigée et détenue par ce dernier, la société est aujourd’hui une vraie success-story à l’américaine. Notamment grâce à du bon content marketing.

Will it blend est le nom de l’émission Youtube conçu pour booster la notoriété du produit et de la marque – et le succès est éclatant. Un cas emblématique de marketing viral à succès.

L’émission démarre sur une musique à mi-chemin entre les « Drôles de dames » et « Starsky & Hutch ». Le décor 100% « ricain » est donc bien planté. Le présentateur est Tom dickson lui-même, accent texan, physique bonhomme, il nous accueille devant son mixeur toute catégorie, prêt à relever, comme à chaque émission, le challenge unique objet de l’émission et résumé en une question simplissime : allons-nous réussir à mixer … ?

Au cours de cette émission de quelques minutes, Tom Dickson doté de ses supers lunettes de spéléologue va à chaque fois choisir un objet improbable et insolite (volontairement tout, sauf des produits alimentaires) et poser à son audience à la même question : will it blend ? Tout y passe et en particulier des objets réputés pour leur fiabilités, leurs solidités. Toute la gamme Apple, de l’Iphone 5 et 6 en passant par tout type d’Ipad ou plus récemment Apple watch (attention public sensible s’abstenir J !). Mais également des diamants, de la colle, un squelette (!!) des téléphones Nokia, des marqueurs ou le dernier bouquin de Justin Bieber !

Un vrai super contenu donc. Et un contenu dont la particularité est – entre autres – de ne jamais mentionner la marque ni l’une quelconque des fonctionnalités du mixeur Blendtec. Il ne parle jamais de « comment faire des smoothies » ni de quoi est composé le mixeur ni quelles sont ses fonctionnalités. Le but de l’émission est d’attirer l’audience masculine, une bonne niche, des personnes qui seraient inspirées par le fait de savoir que leur mixeur est une machine puissante. Puissance recherchée précisément par la cible masculine lorsqu’elle achète des appareils de cuisine. C’est pourquoi « Will it Blend ? » en tant que marque de contenu autonome de la marque elle-même, connaît un grand succès. C’est un excellent exemple de « owned media » / média détenu.

https://youtu.be/lBUJcD6Ws6s

Un cas emblématique de stratégie de content marketing réussie

Sans mauvais jeux de mots, tous les ingrédients d’une stratégie de content marketing réussie sont réunis dans le cas Blendtec. En synthèse :

  • Une cible clairement définie : étonnamment, les hommes.
  • Les bases d’un storytelling clair : l’histoire de Tom Dickson, ingénieur « géo-trouve-tout » depuis son plus jeune âge qui a créé son produit à l’occasion d’un besoin initial, puis l’a éprouvé, amélioré pour aboutir à un produit puissant. Tom Dickson est à la fois l’inventeur, l’actionnaire, le dirigeant et … celui qui incarne physiquement sa marque.
  • Un produit et un contenu qui servent le même objectif : démontrer à l’audience cible une seule et unique chose : notre mixeur peut mixer n’importe quoi donc il est à la fois puissant, innovant et sur.
  • Une stratégie de contenu avec un objectif : doter la marque de son contenu … et faire de ce contenu une marque de contenu autonome. L’une au service de l’autre, et réciproquement.
  • Un objectif unique : faire connaitre la marque.
  • Des types de contenus clairement identifiés, et exploités pleinement. Pas de dispersion, deux types de contenu servant chacun un objectif unique =>
  • Un type de contenuphare, et exploité à fond, la vidéo : l’émission Youtube « Will it Blend » dont l’objet était de démontrer la puissance du mixeur en démontrant qu’il pouvait donc mixer n’importe quoi.
  • Le blog : des recettes utiles et pratiques pour démontrer ce qu’il est possible de faire avec le mixeur Blendtec.
  • Une stratégie de distribution optimum : la marque est présente sur tous les réseaux sociaux directement pertinents pour elle : visuels (avec Instagram et Pinterest), Facebook, twitter et Google+ (pour l’engagement communautaire) et surtout, une chaine Youtube, exemple parfait de ce qu’il faut faire sur une chaine Youtube et surtout surtout, Will it blend.

En elles-mêmes, ces vidéos revêtent des caractéristiques particulières qui ont largement contribué à leur succès et à ses retombées fantastiques pour la marque :

  • Une campagne parfaitement alignée avec les objectifs de la marque
  • Un « présentateur » authentique. L’inventeur du produit et le dirigeant de l’entreprise en direct, dans sa tenue d’inventeur et directement impliqué par son produit
  • Impliquant les consommateurs : les idées de produits à mixer sont celles proposées par les membres de la communauté qui est régulièrement sollicitée. Cette invitation ouverte à la communauté de participer à l’émission resserre les liens et rends le contenu encore plus accessible
  • Créer un engagement de la communauté toujours moderne et en phase avec son temps : les produits mixés sont toujours derniers cris et ceux « du moment » : des baskets Nike, un Iphone, le casque de Star Wars plus récemment ou une Apple watch. A chaque objet moderne et populaire mixé, la marque s’approprie pour elle-même cette modernité renvoyant ainsi l’impression que son produit est toujours très « à jour », jamais désuet et toujours adaptée aux innovations du moment.

… Et une vraie stratégie de marketing d’influence

La stratégie de content marketing de Blendtec a été doublée – comme c’est souvent le cas – d’une vraie stratégie de marketing d’influence. Celle-ci était d’autant plus critique que le prix de vente des produits est plutôt prohibitif (en moyenne $500 et parfois même plus de $1.000 pour des mixeurs destinés aux professionnels). Le Senior Content Marketing Manager de Blendtec Mike Jensen, devait donc être certain de toucher (vite et bien) la bonne cible, sans déperdition. Rien de tel pour obtenir des contenus à la fois pertinent et parfaitement ciblé que des contenus produits par les influenceurs d’une industrie donnée.

Afin de construire des relations durables avec les influenceurs clés de son industrie Blendtec ont assisté à de nombreux évènements, de la simple conférence de blogger en passant par des concours où la marque tenait un stand et proposait des smoothies. Cette approche a tellement bien marché que ce n’est plus Blendtec qui recherche des bloggers pour écrire sur son sujet mais les influenceurs qui sont mis sur liste d’attente pour écrire sur le blog et être présents les canaux de diffusion des contenus Will it blend ! Car en effet le deal conclut avec les influenceurs s’étend bien au-delà de l’offre d’un mixeur au bloggeur. La communauté Blendtec est telle et la popularité des contenus est tellement forte que les contenus des influenceurs sont amplifiés dans des proportions archi vertueuses pour les influenceurs eux-mêmes. Un cas d’école de marketing d’influence.

Pour quels résultats ?

  • Dans les semaines suivants les diffusions des premières vidéos (en octobre 2006), elles ont atteint près de 6 millions de vues
  • Depuis sa création en 2006, plus de 140 vidéos ont été conçues totalement près de 256.000.000 de vues …
  • Au moins 10 relais à la télévision (de très belles RP totalement gratuites) sur des chaines nationales (BBC world, CNBC News, Food Network, etc.)
  • De nombreux relais dans la presse écrite (Wall Street Journal, Businessweek, etc.)
  • 890 088 abonnés à l’émission.
  • Et surtout … + de 700% d’augmentation des ventes !

http://www.contentmarketingacademie.fr/etude-de-cas-will-it-blend-lemission-youtube-a-256-millions-de-vues-de-la-marque-blendtech/

MUSICAL.LY – TIK TOK

Véritable phénomène générationnel, la marque «Musical.ly» n’est plusCe réseau social avait été racheté l’année dernière pour 1 milliard de dollars par la firme chinoise ByteDance, qui développe le service concurrent Tik Tok.

La fusion entre Musical.ly et Tik Tok étant officiellement actée, les 100 millions d’utilisateurs de Musical.ly ont vu l’application remplacée par celle de Tik Tok.

Musical.ly est né en 2014 à Shanghaï comme une plateforme où les utilisateurs, dont beaucoup d’adolescents, se filment en train de faire du karaoké ou de danser sur des chansons célèbres. Le service s’est étendu à des contenus tels que des sketches, des recettes de cuisine ou des astuces maquillage, le tout en courtes vidéos de quinze secondes maximum. La plateforme évoque à la fois Instagram avec ses influenceurs et ses hashtags, et Snapchat avec ses filtres visuels.

L’ascension de ByteDance

Plutôt implanté aux États-Unis, Musical.ly a connu son pic d’adoption à l’été 2016. Sa croissance a depuis freiné: des chiffres d’octobre 2016 montrent qu’un utilisateur moyen ne se rendait plus sur l’application que trois à dix jours par mois, et le nombre d’utilisateurs mensuels s’est stabilisé autour de 100 millions.

Au contraire, le service Tik Tok de ByteDance semble être en pleine forme. Créée en 2016, l’application revendiquait en juin 2018 500 millions d’utilisateurs mensuels actifs dans le monde, essentiellement en Asie. Son nombre d’utilisateurs quotidiens a presque quadruplé sur les six premiers mois de 2018, passant de 40 millions à 150 millions.

«Les deux plateformes opèrent dans des zones géographiques distinctes sans beaucoup de recouvrement, et il était temps de les rassembler», explique Stefan Heinrich, chef du marketing de Tik Tok pour expliquer la décision du groupe.

L’entreprise ByteDance, valorisée 30 milliards de dollars, est une des étoiles montantes de la tech chinoise. Elle est surtout connue pour le service Toutiao, la plus grosse application d’actualité en Chine avec 120 millions d’utilisateurs quotidiens. La firme rassemble aussi un empire d’applications sociales tournées vers la vidéo. Après avoir lancé Huoshan et Xigua en 2016, le groupe a racheté en février 2017 la plateforme californienne Flipagram, et investi en novembre dans l’application de vidéos en direct Live.me.

La vidéo prend de plus en plus d’importance sur les réseaux sociaux depuis quelques années. Pourtant, YouTube mis à part, les réseaux sociaux exclusivement dédiés à la vidéo peinent encore à émerger.

L’échec de Vine était en partie attribuable à la réaction de plateformes plus populaires, comme Instagram et ou Twitter, qui ont implémenté nativement le support de vidéos courtes. La croissance de Snapchat a été ralentie quand certaines de ses fonctionnalités ont été copiées sur Facebook et Instagram.

Facebook semble aujourd’hui esquisser une stratégie similaire envers Musical.ly. Mark Zuckerberg avait exprimé son intérêt pour l’application dès 2016, du fait de sa popularité auprès d’un public jeune.

Une chercheuse a récemment trouvé dans le code de Facebook des indices selon lesquels la plateforme voudrait implémenter une forme de concours de chant entre ses utilisateurs, rappelant par là un des usages de Musical.ly. Le site avait introduit en juin une fonctionnalité de doublage, et signé cette année des contrats de licence avec deux majors de la musique.

http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/08/03/32001-20180803ARTFIG00123-l-application-phenomene-musically-disparait-derriere-la-marque-tiktok.php

LE SLOWMOTION

Il plait beaucoup aux internautes, c’est une tendance inévitable en 2018. Comme son nom l’indique, le mode slow motion permet d’enregistrer une vidéo au ralenti, permettant ainsi de capturer des éléments bien précis. Cette technique peut être utilisée à différentes fins : mettre en relief quelque chose d’amusant ou de joli, expliquer une situation qui se produit très rapidement, etc.

Quoi qu’il en soit, les fabricants sont de plus en plus nombreux à proposer cette fonctionnalité dans leurs appareils. La qualité d’image et la vitesse d’enregistrement varient d’un modèle à un autre, toutefois de plus en plus d’appareils haut de gamme utilisent un enregistrement à 960 images par secondes.

D’ailleurs le contenu des vidéos « Will it blend » est lui aussi composé de slow motion.

Exemple : Actions filmées en slowmotion

https://youtu.be/8BIEBn-Uu6I

Un autre exemple de vidéo virale et bien pensée : NINTENDO Super Smash Bross Ultimate.

Peut-être être connaissez-vous le mème « [Insérer le nom d’une musique] goes with everything »? Le principe est simple. Une musique particulièrement réussie, sortie de son contexte original, est appliquée à d’autres vidéos qui ne devraient pourtant pas correspondre… Et qui pourtant le fait à la perfection.

Nintendo fait passer le principe à un degré supérieur. Non pas faire correspondre une musique à différentes vidéos… Mais carrément une bande-annonce à différentes musiques !

La vidéo concernée, bien sûr, et le tout dernier trailer de Super Smash Bros. Ultimate, dans lequel on voit une bannière regroupant l’intégralité des personnages s’animer. Le résultat, dans certains cas, est tout simplement bluffant. La vidéo originale n’est plus disponible sur YouTube.

Ensuite, une première parodie, reprenant la vidéo en utilisant la célèbre musique « Don’t Stop Me Now » de Queen : https://youtu.be/d3aZSpGwDJ4

Bien d’autres se cachent dans Youtube. En faisant cela, la marque ne paie pas de droits de musique et les millenials se l’approprient comme un mème.

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